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Photo du rédacteurAnne Jourdain

Bon à tirer, non, la chasse n'est pas ouverte !

Votre projet est entre les mains de votre graphiste préféré(e) et voilà qu'il ou elle vous demande de valider le bon à tirer ou BAT... Mais qu'est-ce donc ?



BAG, BAT, BAR... c'est tout bon !

Il n'y a pas si longtemps de cela, de nombreuses étapes précédaient l'impression de votre document. Vous deviez signer le "bon à graver" (BAG) pour la réalisation des plaques d'impression, le "bon à tirer" (BAT) pour la validation du rendu du document grâce à une épreuve papier (à l'époque sur un cromalin) et le "bon à rouler" (BAR) pour le lancement de l'impression après ce qu'on appelle le calage des machines.

Les techniques ayant grandement évolué, aujourd'hui on ne parle plus que du BAT qui concerne le client, le graphiste et l'imprimeur.


Du projet au fichier prêt pour l'impression

Vous avez une idée pour la création d'un document et votre graphiste la met en page. Il est peu probable que le résultat vous convienne du premier coup. Vous allez donc échanger pour que votre projet devienne une réalité qui vous plaise. Ces échanges seront appelés bien souvent des BAT.

Pour éviter d'avoir trop d'aller-retours, il est recommandé de bien préparer votre dossier en amont. Votre graphiste vous aidera et vous conseillera dans cette préparation. En moyenne, on compte 3 BAT avant la validation du document.

Cette validation, qu'elle soit numérique ou imprimée, est contractuelle. Elle indique que vous donnez votre accord pour la fabrication du document tel qu'il est sur cette épreuve (numérique ou papier). Il convient donc de bien regarder le document sous toutes les coutures (mise en page, couleurs, illustrations, typo...) et surtout de bien le relire.

N'hésitez pas à montrer votre document à quelqu'un qui ne l'a jamais vu : un œil neuf peut voir des choses qui vous auraient échappées.

Votre document ne sera envoyé en fabrication que lorsque vous aurez validé le bon à tirer et ainsi donné votre accord.



Faire une bonne impression

Pour la partie fabrication, vous pouvez opter pour que votre graphiste fasse le suivi. Dans ce cas, il ou elle remettra ses fichiers à l'imprimeur ou au fabricant et gèrera la partie du bon à tirer. Il s'agira alors pour lui ou elle de vérifier que le BAT envoyé par le fournisseur correspond au BAT que vous avez envoyé.

D'ultimes corrections peuvent encore être apportées mais cela retardera alors les délais de fabrication.

Si votre document demande un suivi précis, votre graphiste peut demander à faire un bon à tirer machine. Il se rend alors chez l'imprimeur ou le fabricant afin de vérifier la bonne reproduction des couleurs et la conformité technique du rendu. Les seules corrections acceptées alors sont celles qui concerne l'encrage en dosant plus ou moins, par zone, le cyan, le magenta, le jaune et le noir (voir l'article "Hervé B, la star de vos écrans").

Vous pouvez aussi choisir de faire ce suivi par vous-même. Le bon à tirer vous sera alors directement envoyé. Il peut être numérique ou papier.

Il permet rarement de valider le rendu chromique car s'il est numérique, les couleurs dépendront de votre écran et s'il est sur papier, ce sera sur un papier standard et à partir d'une imprimante et non de la machine qui réalisera l'impression.

Par contre, il permet d'effectuer un dernier contrôle pour être sûr que les textes et images sont bien placés, qu'aucune erreur ne s'est glissée dans le fichier.

Là encore, ce bon à tirer est contractuel. En cas de litige, c'est sur ce BAT que l'on se basera.

Une fois ce bon à tirer validé, la fabrication peut alors commencer et il ne restera plus qu'à distribuer vos documents !

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